mercredi 30 septembre 2009

Histoire du Béret Rouge

Les parachutistes français SAS appartenant à l'armée britannique portaient le béret rouge (amarante) qui leur fut accordé à titre de récompense pour leur bonne tenue au combat et par faveur exceptionnelle du roi d'Angleterre. Ce béret rouge fut porté pour la première fois à titre officiel dans l'armée française par les 2ème et 3ème RCP/SAS, lors du défilé du 11 novembre 1944 à Paris. En mai 1946, une décision ministérielle autorise uniquement les unités issues des paras SAS à porter le béret rouge. Ensuite, par tradition, seuls les éléments brevetés Paras avaient le droit de porter le béret rouge. Les personnels non brevetés portaient le calot de la coloniale. Le port du béret rouge n'était autorisé que le jour de la remise du brevet para. Le béret, à cette époque, était réellement associé au passage de la porte. Il est à noter que le port du képi n'a été imposé qu'en 1962. Avant cette date, le béret rouge était porté par tout homme et cadre quelle que soit la tenue. Au début, les paras dits métropolitains, les "métros" portaient le béret noir. Ce n'est qu'à compter de 1948 qu'ils portèrent le béret bleu. Puis, à la fin 1957-1958, par décision ministérielle, il fut décidé que tous les paras français porteraient le béret rouge. Les paras Légion refusèrent et continuèrent à porter leur béret vert comme les commandos marine. Comme il y avait des stocks de bérets bleus, ceux-ci passèrent à l'ALAT (Aviation Légère de l'Armée de Terre). Seuls, aujourd'hui, les Paras Commandos de l'Air des CPA, issus des tous premiers paras français de l'Armée de l'Air des GIA, portent le béret noir.

(Extraits du Livre sur la Pm Para - page 220 -  Le Livre d'Or PM PARA - Ed LBM- 15 rue du Colisée- 75008- Paris- Tél : 01 48 01 01 01)

Philippe de Dieuleveult (en haut)  et ci-dessous)a été un moniteur assidu de la pm para à Orléans. Il était un ancien du 1er RCP.
A droite, une des toutes premières affiches de paras de l'Infanterie de l'Air. Elle remonte à avant-guerre.




Tout sur le monde
du
RENSEIGNEMENT


Qui et comment les « services » recrutent-ils ?
Quelles qualités faut-il pour faire un « bon » espion ?
Les métiers du renseignement fascinent mais restent méconnus.
Pour la première fois, un ouvrage lève le voile sur cet univers, de façon documentée et précise. Renseignement militaire, contre-espionnage, service action, opérations spéciales ou clandestines : informé aux meilleures sources, ce livre décrit les rouages du métier et les modes de recrutement des plus importants services de renseignement extérieur : le MI-6 (Grande-Bretagne), la CIA (Etats-Unis), le Mossad (Israël, et la DGSE (France).
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Le lecteur découvrira enfin la vie d'un apprenti espion, les carrières possibles, avec leurs avantages et leurs servitudes.
Tous les sujets sont traités sans tabou : fait-on fortune dans le renseignement ?
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Quels profils sont les plus recherchés ?
Une femme a-t-elle les mêmes chances qu'un homme ?

"Comment devient-on Espion ?"
par Yvonnick Denoël
 Nouveau Monde Editions.

Extrait du formidable site que je vous conseille vivement de consulter :

http://hermespy001.over-blog.fr/




Le para ne porte pas de béret rouge, il arbore un béret amarante.
Le para ne dort pas, il récupère.
Le para ne mange pas, il restaure ses forces.
Le para ne boit pas, il se désaltère.
Le para n'avance pas, il progresse.
Le para ne monte pas à l'assaut, il bondit.
Le para ne fuit pas, il se replie en combattant.
Le para ne se planque pas, il manoeuvre.
Le para ne s'abrite pas, il se camoufle.
Le para ne rampe pas, il utilise le terrain.
Le para ne tire pas, il rafale.
Le para ne drague pas, il ratisse.
Le para ne conte pas fleurette, il évoque ses campagnes.
Le para ne baise pas, il saute.
Le para ne saute pas, il passe la portière.
Le para ne saute pas au combat, il plonge dans la mêlée.
Le para n'a jamais peur, même s'il lui arrive de baliser parfois.
Le para n'a pas d'opinion, il n'a que des certitudes (qu'il est le meilleur par exemple).
Le para ne méprise personne, il lui arrive d'admettre qu'il puisse exister d'autres bataillons paras que le sien.
Le para ne joue pas des coudes, il roule les mécaniques.
Le para n'est pas immodeste, il a tout simplement conscience de sa valeur.
Le para n'est pas un héros, il est para, ce qui ne veut pas dire la même chose.
Le para n'a jamais de rhume de cerveau, il a des crampes aux mollets.
Le para ne meurt pas, il exécute son ultime saut.
Le para ne va pas au ciel, il y retourne.
Et d'ailleurs, un para est un para, et réciproquement.
(Erwan Bergot)



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